Samir Dilou: La réconciliation n’est pas un pacte entre deux partis
Samir Dilou député à l’Assemblée des représentants du peuple et dirigeant au mouvement Ennahdha était l’invité de Boubaker dans «Midi Show» du 2 mai 2016.
Samir Dilou a déclaré que la Tunisie passe par un ensemble de difficultés. «Le système politique en Tunisie n’est pas encore clair. Nous ne pouvons pas classer le système en Tunisie : le président de la République bénéficie de prérogatives plus importantes que celles que la Constitution lui accorde», a expliqué Samir Dilou.
Samir Dilou a assuré que le mouvement Ennahdha assume sa responsabilité en participation au pouvoir. Actuellement, il y a une possibilité d’améliorer la situation de la gouvernance sans changer le gouvernement», a indiqué Samir Dilou.
Si le chef du gouvernement appartenait à un parti, il aurait pris en considération le fait de rendre des comptes à ses électeurs. Mais un indépendant ne s’implique pas afin de marquer l’histoire du pays. Un accord doit se faire pour déterminer les responsabilités de chaque partie et il faut absolument définir ce que veut dire la valeur du travail et que veut dire une révolution. La révolution ouvre la porte aux tentatives permettant de refaire les mécanismes du pays, a fait savoir Dilou.
Le dirigeant au mouvement Ennahdha a assuré que les problèmes qu’affronte la Tunisie actuellement ne sont pas causés uniquement par le rendement du gouvernement. «Les circonstances qui ont accompagné la révolution influencent le pays.
Initiative d’Ennahdha
Samir Dilou a expliqué que le conseil de la Choura a proposé un contrat avec les partis, les composantes de la société civile et le peuple tunisien. Ennahdha propose une réconciliation des tunisiens avec leur passé pour bâtir leur avenir. Ceux qui accusent les membres du mouvement Ennahdha d’avoir obtenu des compensations doivent le prouver, a lancé Samir Dilou.
Samir Dilou, a indiqué que Rached Ghannouchi a toujours appelé à une réconciliation générale et pas à un pacte entre deux partis politiques. Cette question a été évoquée au conseil de la Choura ouvertement et pas dans les salles fermées, a-t-il ajouté.